L’allotransplantation fait référence à l’utilisation de matériel de donneur provenant d’un individu de la même espèce pour remplacer ou augmenter des organes, des os et d’autres tissus. Dans une technique avancée appelée allotransplantation composite, le matériau du donneur peut inclure un mélange de types de tissus pour des blessures plus graves. Ce traitement médical a été développé au XXe siècle pour traiter les personnes souffrant de maladies telles que la défaillance d’un organe, les lésions osseuses graves et les lésions cutanées causées par des brûlures. Les progrès de la technologie sont en cours dans la communauté médicale et scientifique.
Le meilleur candidat pour le matériel de greffe est le patient, car il existe un faible risque de rejet et de transmission de maladies transmissibles. Une autre option est un jumeau, qui pourrait être porteur de la maladie mais qui aura le même profil génétique, ce qui signifie que le corps du patient est moins susceptible de rejeter le matériel. Si aucune de ces options n’est disponible, un donneur compatible doit être trouvé. Cette personne peut être vivante ou décédée ; les donneurs décédés sont un choix courant pour les matériaux d’allogreffe comme les cœurs, qui ne peuvent pas être donnés par des donneurs vivants car ils sont essentiels à la fonction biologique.
Dans la procédure de transplantation, un chirurgien peut retirer un organe malade ou endommagé ou le laisser en place, en ajoutant le matériau de remplacement et en le connectant soigneusement afin qu’il reçoive un apport de sang et d’influx nerveux. Après l’allogreffe, les patients doivent prendre des médicaments pour supprimer l’activité immunitaire, ce qui limite le risque de rejet de l’organe. Si leur système immunitaire pouvait fonctionner normalement, ils pourraient développer des réponses immunitaires sévères contre le tissu étranger et leur corps commencerait à l’attaquer.
L’allotransplantation composite est utilisée dans des procédures telles que les greffes du visage et des mains. Dans ces cas, le patient a des blessures graves qui nécessitent le remplacement de plus d’un type de tissu ; les mains, par exemple, comprennent les os, les muscles, les tendons, les vaisseaux sanguins et les nerfs. Cela nécessite une procédure beaucoup plus longue et délicate pour attacher le matériel donné et le vérifier pour déterminer si la greffe est susceptible de prendre. Les temps de récupération peuvent également être plus longs en raison de la complexité accrue.
La recherche sur l’allotransplantation comprend un certain nombre de sujets, notamment l’amélioration des appariements donneur-receveur, la prévention du rejet et le dépistage des tissus pour s’assurer qu’ils peuvent être utilisés en toute sécurité. Les chercheurs s’intéressent également à la possibilité de faire pousser des matériaux de greffe comme l’os dans des environnements de laboratoire. Cela éliminerait le besoin de le prélever sur un donneur et pourrait permettre une autotransplantation en utilisant des cellules souches du receveur. Les patients donneraient des cellules souches qui pourraient être cultivées en laboratoire pour fabriquer des tissus à greffer.