L’amortissement des immobilisations est un amortissement appliqué aux actifs de l’entreprise qui sont considérés comme ayant une valeur fixe plutôt qu’une valeur variable. Les actifs de ce type comprennent les biens tels que l’équipement lourd, le mobilier, les véhicules, les bâtiments et les biens immobiliers. Il existe en fait plusieurs méthodes différentes pour déterminer l’amortissement des immobilisations, certaines méthodes étant préférées dans des secteurs spécifiques et d’autres privilégiées par les agences fiscales gouvernementales.
Afin de commencer le processus de calcul de l’amortissement des immobilisations, il est important d’identifier trois éléments d’information clés. Le premier est le coût initial de l’actif. Il s’agit souvent du prix d’achat, mais selon les lois et normes en vigueur, le chiffre peut également tenir compte de toutes les dépenses accessoires qui ont été nécessaires pour finaliser l’achat. Outre le coût initial, il est également important de définir la durée pendant laquelle l’actif sera utile à l’entreprise en termes d’années. Enfin, l’identification de la valeur de l’actif à la fin de cette durée de vie utile, parfois appelée valeur de récupération, sera également utile pour déterminer le taux d’amortissement.
Une approche de base pour l’amortissement des immobilisations consiste à déduire la valeur de récupération du coût initial de l’actif, puis à diviser le résultat par le nombre d’années de la durée de vie utile prévue. Cela revient à déterminer le montant de la dépréciation en termes de monnaie locale qui peut être réclamé au cours de chaque année fiscale. Afin de faciliter ce processus, de nombreuses agences fiscales gouvernementales fournissent des tableaux ou des calendriers qui permettent de déterminer facilement le montant de l’amortissement des immobilisations qui peut être réclamé au cours de chaque année civile, jusqu’à la fin de la durée de vie utile de l’actif.
D’autres moyens de déterminer l’amortissement des immobilisations par rapport à la propriété peuvent consister à tenir compte des heures de fonctionnement de cet actif. C’est souvent le cas avec les machines de production. Ici, le propriétaire commencerait par le coût initial, puis soustrait la valeur de récupération de l’actif. Ce chiffre est à son tour divisé par la production estimée ou les heures de fonctionnement associées à cette machine. Le chiffre horaire qui en résulte est ensuite appliqué pour chaque heure de fonctionnement de la machine au cours de l’année d’imposition. Par exemple, si la machine n’est utilisée que 20 heures par semaine civile, l’amortissement pour l’année serait déterminé en multipliant le chiffre par heure par 1040 heures d’utilisation.
Étant donné que les lois concernant le calcul et la réclamation de l’amortissement des immobilisations varient quelque peu d’un pays à l’autre, les propriétaires d’entreprise doivent consulter des comptables professionnels afin de s’assurer que la méthode utilisée est conforme à ces lois. Cela élimine la possibilité d’avoir à produire une déclaration modifiée à une date ultérieure, ou éventuellement de payer des frais supplémentaires en raison des erreurs sur la déclaration initiale. Il est important de vérifier l’état des lois concernant l’amortissement des immobilisations au moins une fois par an, car ces lois sont susceptibles de changer d’une période fiscale à l’autre.