Le traitement involontaire est un traitement fourni sans le consentement d’une personne ou contre sa volonté explicite, et fait presque toujours référence à un traitement psychiatrique pour une maladie mentale grave. Les partisans le considèrent comme parfois nécessaire et utile, et les opposants le considèrent comme une drogue et un abus forcés. Il devrait toujours être un dernier recours, utilisé uniquement lorsque les autres traitements échouent.
Il y a des critères spéciaux qui doivent être remplis avant qu’une personne puisse être traitée involontairement. Celles-ci varient d’un pays à l’autre, mais incluent généralement que la maladie mentale doit être très grave et invalidante, ou que la personne doit être un danger pour elle-même ou pour les autres. La personne doit avoir refusé tout autre traitement ou être incapable de consentir à un traitement. D’autres traitements moins restrictifs doivent d’abord être envisagés et se révéler inadéquats ou impossibles pour un patient particulier.
Le traitement involontaire est une question très controversée, d’autant plus que dans le passé, il a été utilisé pour contrôler et abuser des membres vulnérables de la société. Les patients pouvaient être internés involontairement même s’ils n’avaient pas de maladie mentale diagnostiquable, puis avaient beaucoup de mal à sortir du traitement. Cela arrivait parfois aux épouses considérées comme problématiques et aux enfants non désirés. Les pratiques actuelles traitent de ce précédent historique et veillent à ce que cela n’arrive pas aux patients aujourd’hui.
Les professionnels de la santé qui prennent la décision de traiter une personne involontairement, ainsi que les personnes qui poursuivent un engagement involontaire pour un proche malade mental, ont une grande responsabilité et un choix difficile. Le traitement sans consentement peut être utilisé pour sauver la vie d’une personne qui est temporairement incapable de prendre des décisions ou d’arrêter une spirale destructrice. Il peut également être utilisé pour donner un traitement qu’une personne trouve déshumanisant et aversif, comme une thérapie électroconvulsive ou un médicament psychiatrique sédatif lourd.
Certaines personnes atteintes de maladies mentales telles que la schizophrénie et le trouble bipolaire considèrent le traitement involontaire comme une violation des droits de l’homme et pensent que personne ne devrait jamais être interné contre son gré. D’autres personnes atteintes de maladies mentales croient que l’hospitalisation involontaire les a mises sur la voie de la guérison et qu’elle était nécessaire. Le traitement non volontaire doit être décidé au cas par cas, en tenant compte des droits et des besoins de la personne. Le besoin doit être très grave et toutes les autres options doivent avoir été épuisées avant d’envisager un traitement non volontaire.
L’une des principales préoccupations est que le traitement involontaire doit avoir un point final défini afin que les personnes atteintes de maladies mentales puissent choisir elles-mêmes un traitement après la fin de la période de crise. L’efficacité des différents types de soins involontaires est également remise en question, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer comment les fournir de la manière la plus efficace et la moins restrictive possible. Prévenir la nécessité d’un traitement involontaire est toujours la meilleure option, qui peut être obtenue en développant de meilleurs programmes de soins ambulatoires et des moyens d’atteindre les personnes dans le besoin avant qu’un point de crise ne soit imminent.