Une taxe sur les produits et services (TPS) est un type de taxe à la consommation qui s’ajoute au prix d’achat de certains produits ou services, comme les vêtements, les aliments et l’essence. L’argent de la taxe est généralement collecté par l’entreprise qui vend le produit ou le service taxé, et les recettes sont généralement transmises au gouvernement local. Les revenus de la TPS sont le plus souvent utilisés pour améliorer la communauté locale de diverses manières, par exemple en générant des revenus pouvant être utilisés pour améliorer les opérations des écoles situées dans une ville. Selon le pays où la taxe est perçue, le système peut être configuré comme un type de taxe sur la valeur ajoutée, ce qui signifie qu’une taxe est perçue chaque fois que le produit ou le service est vendu à un prix plus élevé, créant la différence entre une TPS et une taxe de vente unique. Des arguments pour et contre ce système fiscal existent, en particulier dans les pays où la taxe est appliquée en plus de l’impôt sur le revenu.
Variations mondiales
Dans les pays qui ont mis en place ce système fiscal, comme l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et Singapour, le taux de la TPS est généralement une fraction du coût total de l’article. Dans certains pays, la taxe a été créée pour remplacer une taxe de vente cachée du fabricant, qui était souvent facturée à un taux beaucoup plus élevé que le remplacement. Cette modification des systèmes fiscaux place le fardeau de la fiscalité sur les épaules du consommateur, par opposition au producteur, de biens et de services.
Le taux de la TPS varie considérablement d’un pays à l’autre et est fixé par les autorités fiscales du gouvernement. Les taux peuvent varier d’un pourcentage à peine remarqué à une partie importante du prix global d’un article. Les fonds collectés par une taxe sur les biens et services sont utilisés par ces gouvernements de différentes manières, allant de l’aide au subventionnement des soins de santé au paiement des coûts de fonctionnement généraux du gouvernement.
Tout comme le taux d’une taxe sur les produits et services peut varier d’un gouvernement à l’autre, les produits sur lesquels elle est prélevée et le moment où elle est prélevée peuvent également varier. Une variation courante est de savoir si les règles de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) s’appliquent à la taxe sur les biens et services d’un pays. Essentiellement, la règle générale d’une taxe sur la valeur ajoutée stipule que toute valeur ajoutée qu’un acheteur initial gagne en vendant ultérieurement le produit sera également taxée lors de la vente du produit. Par exemple, si un homme achète une paire de chaussures pour 50 dollars américains (USD), il est taxé pour cet achat, et si plus tard il les revend pour 75 USD, il crée une valeur ajoutée de 25 USD. Il se verra facturer une taxe sur le montant de la valeur ajoutée de 25 $ US, et la personne qui achète les chaussures se verra facturer une taxe sur la totalité de 75 $ US.
En Australie, en Nouvelle-Zélande et à Singapour, pour n’en nommer que quelques-uns, la TPS est facturée comme une TVA en ce sens qu’une TPS sera facturée chaque fois qu’un produit est vendu à une valeur supérieure. Par conséquent, il est possible que plus d’une personne ou partie paie une taxe sur les produits et services sur le même produit ou service. Au Canada, le système de TVA est essentiellement contourné en permettant aux contribuables de recevoir des déductions de TPS sur les produits qui ont été vendus ultérieurement, en plaçant la responsabilité du paiement de la TPS sur l’acheteur final.
Un débat en cours
L’opinion publique sur la taxe sur les biens et services varie considérablement et a été la source de vives controverses dans certains pays. Les citoyens qui soutiennent la taxe mentionnent souvent les aspects positifs pour la communauté et la nation comme un moyen de soutien financier. Beaucoup estiment que la mise en œuvre de ce système fiscal pourrait encourager les citoyens à épargner davantage et à dépenser moins, ce qui pourrait se traduire par une économie plus efficace. D’autres estiment qu’un taux d’imposition plus élevé sur les biens et services pourrait être difficile à payer pour les personnes de la classe inférieure, surtout s’il est nécessaire en plus d’un impôt sur le revenu existant.