Les règles de médiation aident à guider un processus de médiation, que ce soit entre des époux divorcés, des parties à une affaire de contrefaçon de marque, ou un corps étudiant et son administration. Les règles communes de médiation guident les responsabilités et les limites du médiateur, ainsi que les règles de base pour les séances de médiation. Il peut y avoir des règles de médiation juridiques qui guident la médiation dans un système judiciaire, mais celles-ci peuvent varier considérablement selon la juridiction et le type d’affaire.
Le rôle du médiateur est généralement défini par des règles de médiation communes. En général, un médiateur doit être bien formé et qualifié pour occuper son poste, et doit être libre de tout lien personnel ou professionnel susceptible d’affecter sa neutralité. La neutralité du médiateur est un point clé d’une médiation réussie ; à moins que toutes les parties concernées ne croient que le médiateur est désireux et capable d’agir objectivement, elles peuvent également ne pas vouloir agir de bonne foi. Certaines lois et règles de médiation restreignent également le rôle du médiateur à une position de négociation uniquement ; les médiateurs n’ont pas le droit d’imposer un règlement et ne sont généralement pas légalement responsables des décisions des parties concernées.
Deux règles importantes de médiation sont la bonne foi et la participation volontaire. Une médiation se veut une alternative pacifique aux poursuites judiciaires ou à des mesures sévères, telles que des débrayages ou des grèves. Afin d’avoir une chance d’être productives, les parties doivent choisir de venir à la table, plutôt que d’être forcées. Si une partie n’est pas disposée à négocier, mais obligée d’y assister, le processus de médiation peut être sans valeur. La règle de la « bonne foi » exige que les parties ne se présentent pas seulement volontairement, mais avec un désir sincère de voir l’affaire réglée.
La plupart des règles de médiation incluent au moins une certaine garantie de confidentialité. L’une des raisons pour lesquelles la médiation peut être préférable à une affaire judiciaire est que la procédure se déroule généralement à huis clos et que ni le médiateur ni les parties ne sont libres de divulguer la procédure. Une exception à la clause de confidentialité est si une activité illégale est divulguée, ou si le médiateur ou d’autres parties pensent que les divulgations peuvent affecter la sécurité d’un enfant. Dans ce cas, le médiateur peut être légalement tenu d’informer les autorités.
En cas de divorce, de garde ou d’autres procédures contentieuses, certaines règles de médiation peuvent guider le déroulement et le ton de la réunion. On demande parfois aux participants d’utiliser le nom de l’autre partie, de parler poliment et de s’abstenir de crier, de jurer ou de faire des ultimatums. Certaines règles suggèrent de considérer le processus comme une négociation commerciale où le professionnalisme est requis. Les règles demandent aussi fréquemment aux participants de s’abstenir de discuter de différents points de vue sur des événements passés, mais de ne parler que de la négociation sur la table.