Le droit au retour est un concept du droit international qui soutient le droit des personnes déplacées à retourner dans leur pays d’origine. De nombreux militants des droits de l’homme soutiennent cette idée et souhaitent voir une législation internationale plus forte la soutenir et établir des normes internationales pour en faciliter l’application. Ce droit est également extrêmement controversé, car les populations déplacées sont rarement déplacées sans controverse politique et bouleversement social.
En vertu du droit au retour, les personnes déplacées ont le droit de retourner dans les pays d’où elles ont été déplacées. De plus, leurs descendants bénéficient également de ce droit ; en d’autres termes, quelqu’un qui n’a jamais visité un pays ou établi sa citoyenneté pourrait potentiellement avoir un droit de retour s’il peut prouver un lien avec un groupe ethnique ou culturel déplacé. Le droit est également théoriquement invocable à tout moment.
Les gens sont déplacés de leur pays d’origine pour diverses raisons. La guerre est une cause courante, mais les gens peuvent aussi être déplacés de force, réduits en esclavage ou expulsés par la violence entre groupes ethniques qui ne se transforme pas en véritable guerre. Le droit au retour reconnaît les liens profonds que de nombreuses personnes ressentent avec leur pays d’origine et souligne l’idée que l’indemnisation des biens perdus n’est pas suffisante pour les personnes déplacées.
Certaines nations soutiennent le droit de retour ; Israël, par exemple, a un processus qui permet aux personnes de confession juive de devenir des citoyens, bien que le même droit pour les Palestiniens déplacés ne soit pas soutenu en Israël. Les organisations de défense des droits de l’homme ont également œuvré pour soutenir le droit au retour des personnes en Amérique latine, en Afrique et en Asie, où des personnes ont été déplacées à plusieurs reprises par la violence et le déplacement des frontières nationales.
Ce concept est parfois appelé « rapatriement » en droit international. Dans certains cas, le droit de retour peut être légèrement tordu ; par exemple, certaines nations rendent très difficile pour leurs citoyens de renoncer à la citoyenneté, garantissant ainsi qu’ils peuvent continuer à imposer les citoyens vivant à l’étranger ou à les appeler au service militaire.
Dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, rédigée en 1948, il y a une référence au droit au retour, mais la référence est vague et mal définie, ce qui rend son application difficile. Certains militants ont suggéré que cette clause soit affinée pour définir plus clairement le concept, ce qui faciliterait la promotion du rapatriement grâce au travail des Nations Unies.