Qu’est-ce qui est impliqué dans le traitement à l’oxycodone ?

L’oxycodone est un analgésique addictif. Le traitement de la dépendance à l’oxycodone comprend deux options principales, la substitution ou la désintoxication, qui sont souvent utilisées en combinaison. Souvent, les prestataires de soins de santé combinent les deux méthodes de traitement à l’oxycodone afin d’augmenter les chances de succès d’un patient.
Un analgésique opioïde de synthèse, l’oxycodone, utilisé comme analgésique sur ordonnance. Il est dérivé de la thébaïne et appartient à la même famille que les opiacés tels que la morphine, l’héroïne et la codéine. Le médicament OxyContin® contient de grandes quantités d’oxycodone et il est extrêmement accoutumant. Des variantes de ce médicament sont disponibles dans de nombreux niveaux de force et sous une variété de noms génériques.

La substitution comprend l’utilisation de médicaments prescrits par un médecin qui ont des effets similaires à l’oxycodone, mais dont la composition moléculaire est différente. Ils sont moins nocifs pour le corps et soulagent les fortes fringales. Les formes de désintoxication comprennent l’hospitalisation, la dinde froide et la méthode d’anesthésie Waismann. La désintoxication peut s’avérer moins efficace pour le traitement à l’oxycodone car les symptômes de sevrage sont si forts qu’ils provoquent souvent une rechute du patient.

La désintoxication en milieu hospitalier est souvent nécessaire en tant que traitement à l’oxycodone, car les symptômes de sevrage peuvent être extrêmement douloureux. Ils comprennent des bouffées de chaleur et de froid, des douleurs musculaires et osseuses, des maux d’estomac et une irritabilité extrême. Les symptômes commencent généralement quelques heures après la dernière dose d’un patient et leur gravité augmente avec le temps. Le médicament de substitution Suboxone® est souvent utilisé pendant la désintoxication, tandis que la méthadone est utilisée plus fréquemment pour la récupération ambulatoire.

La méthode Waismann utilise l’anesthésie et la naltrexone comme traitement à l’oxycodone. La naltrexone est l’opposé chimique des opiacés et réduit le déséquilibre chimique qu’ils provoquent. Lors d’une désintoxication rapide, le patient est endormi sous anesthésie afin d’éviter la douleur des symptômes de sevrage. Après la désintoxication, le patient reçoit de la naltrexone pendant un an maximum afin de prévenir les envies de fumer et d’inverser le déséquilibre chimique causé par l’oxycodone.

La substitution à la méthadone implique que le patient prenne une quantité prescrite de méthadone. Ce médicament a un effet similaire aux opiacés; cependant, il manque la composition moléculaire, et donc, les effets nocifs. Les doses sont généralement sous forme de pilules et durent de 24 à 36 heures. La méthadone affecte le récepteur des opiacés dans le cerveau et réduit souvent avec succès les fringales. Cependant, il ne fournit pas le “high” ressenti par l’oxycodone. L’utilisation à long terme de méthadone est courante, car les envies peuvent revenir une fois la méthadone interrompue.

Suboxone® est composé de buprénorphine et de naloxone. Cela fonctionne de la même manière que la méthadone, mais la buprénorphine est un agoniste partiel, ce qui signifie qu’elle contient un opiacé et soulage les symptômes de sevrage, mais ne fournit pas le “high” de l’oxycodone. Il occupe le récepteur mu afin de soulager les fringales. Suboxone® est souvent utilisé immédiatement lors d’une cure de désintoxication en milieu hospitalier afin d’atténuer les symptômes de sevrage. Cela peut entraîner une dépendance, il est donc préférable de discuter des effets à long terme avec le professionnel de la santé du patient.
La plupart des patients qui suivent les options de traitement à l’oxycodone se rétablissent généralement complètement dans les six mois. Cela peut prendre plus ou moins de temps, selon la gravité de chaque cas. Les patients et leurs fournisseurs de soins de santé doivent tenir compte de divers facteurs, notamment le niveau de dépendance, les antécédents médicaux et la santé mentale, afin de décider quelle option de traitement leur convient le mieux.