Le harcèlement sexuel au bureau, sous des formes telles que des blagues obscènes et des avances sexuelles manifestes, provoque souvent des sentiments d’inconfort et d’anxiété, mais peut également provoquer des sentiments d’impuissance. Si vous êtes victime de harcèlement sexuel au bureau, que ce soit en tant que cible de cette attention ou en tant que témoin d’actes inappropriés, il existe des mesures que vous pouvez prendre. Dans de nombreux cas, la confrontation avec la personne responsable est suffisante. Lorsque des mesures plus strictes sont nécessaires, vous pouvez parler avec votre superviseur ou votre service des ressources humaines, et vous voudrez peut-être envisager une action en justice dans certains cas.
Les définitions du harcèlement sexuel au bureau varient d’une juridiction à l’autre, mais le concept de base est généralement le même. De nombreux employeurs ont également une politique sur le harcèlement sexuel, et votre responsable ou votre service des ressources humaines peut vous fournir des détails. Le harcèlement sexuel au bureau est largement considéré comme toute activité ou attention importune de nature sexuelle, et cela peut inclure des blagues, des insinuations, l’affichage de photographies inappropriées ou des regards méprisants ainsi que des actions physiques plus agressives telles que saisir ou entraver ses mouvements. Dans la plupart des régions, les actes doivent être relativement graves ou récurrents, causant de l’inconfort ou de l’anxiété à la victime. Les compliments anodins sur l’apparence d’un collègue, par exemple, ne sont généralement pas considérés comme du harcèlement, mais des remarques fréquentes ou suggestives seraient inappropriées.
La plupart des politiques sur le harcèlement sexuel définissent l’activité comme indésirable, ce qui signifie que votre première étape face au harcèlement sexuel au bureau consiste à exprimer clairement votre inconfort ou votre mécontentement. Il est important que vos déclarations soient complètement claires, directes et sans excuse. N’oubliez pas que c’est le comportement du harceleur qui est inapproprié, pas votre confrontation.
La documentation est une autre étape cruciale que vous pouvez prendre pour lutter contre le harcèlement sexuel. Enregistrez les incidents en détail, y compris les dates, les heures et exactement ce qui s’est produit. Assurez-vous d’inclure également les noms de tous les témoins potentiels. Essayez de garder votre compte objectif, en vous en tenant aux faits. Informer l’agresseur de vos dossiers peut avoir un effet dissuasif, mais assurez-vous de garder ces dossiers en lieu sûr, loin du lieu de travail, où ils pourraient être volés ou altérés.
Souvent, les gens hésitent à signaler le harcèlement sexuel au bureau, mais cela peut être l’un de vos outils les plus efficaces pour mettre fin au harcèlement. Dans la plupart des juridictions, les employeurs ont des obligations légales claires lorsqu’ils sont confrontés à des allégations de harcèlement sexuel, et ignorer votre signalement exposera très probablement l’entreprise à des poursuites judiciaires. Même lorsque votre superviseur est le harceleur accusé, un rapport officiel rendra vos allégations beaucoup plus difficiles à éviter.
Dans les cas où les relations avec la structure de gestion de votre employeur ne fonctionnent pas, vous devrez peut-être déposer une plainte auprès d’autres agences. Si vous appartenez à un syndicat, vous pouvez déposer un grief. Vous pouvez également rechercher des options juridiques, déposer une plainte ou intenter une action en justice. Dans chacun de ces cas, votre documentation aidera à défendre votre cas et à mettre fin au harcèlement sexuel au bureau.