En milieu de travail, le harcèlement discriminatoire est défini comme une conduite dénigrante et abusive qui crée un environnement hostile et affecte le rendement au travail de la victime. Le harcèlement est illégal lorsqu’il est fondé sur la race, le sexe, la religion, l’origine nationale, le handicap ou l’âge. Les actes qui relèvent du harcèlement discriminatoire comprennent les insultes, les blagues et le matériel offensant affiché ou partagé qui cause de la détresse. Il existe de nombreuses lois américaines interdisant ce comportement, notamment le titre VII du Civil Rights Act de 1964 et le Americans with Disabilities Act de 1990.
Selon l’EEOC (Equal Employment Opportunity Commission) des États-Unis, le comportement doit être persistant et amener une personne raisonnable à le considérer comme abusif. Les taquineries mineures ne constitueraient pas du harcèlement discriminatoire. Un incident isolé peut être admissible, mais généralement ce comportement se produit à plusieurs reprises. De nombreux événements au fil du temps établissent un modèle, ce qui aide à valider les accusations.
La discrimination sur le lieu de travail peut avoir lieu au niveau de l’embauche si les candidats sont refusés pour des critères discriminatoires. Cela peut également affecter les promotions ou les affectations d’un employé existant. Par exemple, si un employeur réduit les prestations d’un employé âgé uniquement en fonction de son âge, cela constituerait une violation des lois anti-discriminatoires. Il est également interdit aux employeurs d’exercer des représailles contre les travailleurs qui déposent des plaintes de harcèlement.
Le harcèlement discriminatoire est courant dans les écoles lorsque les élèves intimident les autres en raison de leur race, de leur orientation sexuelle ou de leur statut socio-économique. De nombreuses écoles aux États-Unis adoptent des politiques anti-intimidation qui couvrent le harcèlement discriminatoire et protègent les élèves. Le personnel scolaire s’éloigne de la notion selon laquelle l’intimidation et le harcèlement par les pairs sont des comportements normaux de l’enfance et de l’adolescence. Ce changement est survenu après de nombreux incidents au cours desquels des étudiants souffrant de violence physique, de railleries et de cyberintimidation ont réagi de manière agressive contre leurs bourreaux ou se sont suicidés.
Les victimes de harcèlement discriminatoire devraient d’abord essayer de mettre fin à l’abus en utilisant les politiques établies avant de porter plainte. Les écoles et les employeurs sont tenus par la loi d’avoir ces politiques et de les mettre à la disposition des étudiants et des travailleurs si nécessaire. Les plaignants doivent être déposés auprès de l’EEOC dans les 180 jours suivant l’événement, il est donc avantageux pour les victimes de le traiter dès que possible. L’EEOC peut poursuivre au nom de la victime ou fournir un avis de droit de poursuivre afin que la victime puisse déposer une plainte de manière indépendante.
De nombreux cas de harcèlement discriminatoire peuvent être résolus au sein même de l’entreprise. Si une action en justice est nécessaire, les défendeurs peuvent avoir à payer une restitution, y compris des dommages-intérêts punitifs, à rembourser les salaires des employés licenciés ou à faire des aménagements raisonnables pour les employés ou étudiants handicapés. L’atteinte à la réputation d’un employeur peut signifier une perte d’activité s’il offense des clients potentiels. L’éducation peut contribuer à réduire la discrimination, promouvoir la tolérance et prévenir de futurs incidents.